Octobre 2020 à Karey-Gorou – L’effet de l’eau

 

Si les pluies diluviennes ont dévasté la moitié du village, à l’école elles ont rendu la clôture verte plus dense que jamais. La biodiversité explose.

Les élèves apprennent à respecter les lianes et autres plantes qui poussent spontanément au milieu de la haie vive. Le milieu devient si riche que des graines enfouies depuis longtemps sous terre se réveillent.

Citronniers et pommiers du Sahel (jujubiers greffés) témoignent de leur bonne santé en régalant les élèves ; les baobabs ont pris de la hauteur (dont celui de la photo) mais il faudra attendre encore plusieurs années pour déguster leurs fruits, les « pains de singe » : 6 ans d’âge, c’est trop jeune encore.