MAI 2015 A BOBIEL : COMME UNE FORÊT

"Arriver à Bobiel, c'est comme entrer dans une petite forêt" nous dit une enseignante.
Pourtant, la saison chaude est terrible ! Les feuilles sont sèches, jaunies, car il y a pénurie d'eau : restrictions de gasoil, coupures d'électricité dans toute la ville et pompes à eau en panne. Même les petits vendeurs d’eau sont à sec ! Le gardien guette et remplit les fûts pendant la nuit, dès que l’eau revient. Mais les arbres continuent de pousser, comme le notent les élèves en charge de mesurer leur croissance. Certains ont dépassé les 7 mètres, d’autres poussent très lentement. Malgré les efforts d’arrosage, cinq arbres encore fragiles sont morts, qui seront remplacés pendant la saison des pluies. Quant aux namaris qui résistent à tout, ce sont les enfants eux-mêmes qui récoltent le produit de leur taille, que les parents vendront au marché !