Il a fait jusqu’à 50° cette année ! C’est une saison torride, et nos deux écoles continuent d’arroser, envers et contre tout, les arbres et les plants de la pépinière. « On fait de notre mieux » dit Zakari, le coordonnateur, « mais avec la chaleur, une partie de l’eau s’évapore tout de suite ». Voyez comme tout est sec, mais tenace.
A l’école Karey Gorou, la seule source d’eau est le fleuve, à 300 mètres. L’âne se porte bien, merci ! Mais, il a fallu remplacer les pneus de la charrette car la voie est mauvaise, et c’est chaque jour que le gardien l’emprunte. Les bidons, trop exposés au soleil, ne résistent pas longtemps. On les a remplacés, en plastique encore ; on ne trouve plus de jerrycans ici.
A l’école Bobiel, l’eau provient de la pompe communale, à 500 mètres. Les 4 robinets fonctionnent bien, merci ! Mais avec la chaleur, la pression est très faible : la nappe phréatique est profonde et en journée, tout le monde a besoin d’eau. Le jardinier doit attendre tard la nuit pour arroser. Les tuyaux, abîmés par le soleil, ont été remplacés, grâce au don d’un belge vivant à Niamey.