En pays sahélien, passé
la saison des pluies, il faut prendre le relais du ciel pour arroser les
nouveaux plants d’arbres … et persévérer plusieurs années, jusqu’à leurs
racines plongent dans la nappe d’eau souterraine.
A l’école de Sarando-Ganda, l’eau est pompée dans le fleuve Niger tout proche, puis stockée dans trois futs où les élèves la puisent avec des bidons, des seaux … tous les récipients possibles. Ce sont 4.000 plants de namaris, alignés sur 360 mètres, qu’il faut arroser tous les deux jours, avec l’aide du jardinier. La jeune haie vive pousse si bien qu’il faudra bientôt la tailler !
A l’école de Sarando-Ganda, l’eau est pompée dans le fleuve Niger tout proche, puis stockée dans trois futs où les élèves la puisent avec des bidons, des seaux … tous les récipients possibles. Ce sont 4.000 plants de namaris, alignés sur 360 mètres, qu’il faut arroser tous les deux jours, avec l’aide du jardinier. La jeune haie vive pousse si bien qu’il faudra bientôt la tailler !
A l’école de Karey-Gorou,
les élèves ont décidé de s’investir davantage : constitués en
« gouvernement des enfants », avec un Ministre de l’environnement, ils
vont eux-mêmes au fleuve … tant que l’eau est abondante. Dans quelques mois, on
reprendra l’âne et la charrette car il faudra aller loin.