Les pluies ont été si fortes fin aout et début septembre que le Niger est sorti de son lit, faisant des ravages. « Jamais je n’ai vu le fleuve déborder ainsi, ni entendu parler de cela dans le passé » dit un ancien du village de Sarando-Ganda (84 ans).
Dans les villages de Karey-Gorou et Sarando-Ganda, la moitié des maisons ont croulé. L’inondation a épargné l’école du premier, située à flanc de colline mais à Sarando-Ganda, la situation est grave. C’est en pirogue que l’on circule dans la cour de l’école !
Les élèves voient leur pépinière sous-eau et des arbres complètement noyés. Le bras d’eau proche de la pépinière communautaire, si précieux en temps normal, a gonflé au point de la détruire.